La plupart des indices financiers ont montré des signes positifs sur le mois de décembre, hormis la Chine qui a continué de s’enfoncer dans le marasme. Le S&P 500 a connu une hausse mensuelle de 4,54% en USD, l'amélioration de l'économie américaine et la désinflation ayant ravivé les espoirs d'une politique monétaire plus accommodante​​. Cependant le paysage financier s’avère relativement complexe à l’aune de 2024 avec des éléments qui interrogent : endettement record des ménages américains, niveaux des faillites d’entreprises similaires à ceux de 2010, conditions de crédit restrictives…

Aussi l’entrée de Mercury dans la nouvelle année se fait-elle avec un biais prudent, l’exposition monétaire étant de 50%. Pour rappel, l’importante poche de cash détenue à l’automne avait été redéployée vers des obligations et des actions fin octobre, dans une logique purement tactique de court terme. La plupart des lignes actions ont été revendues courant décembre, replaçant Mercury dans une position très défensive.

Au titre de 2023 Mercury a fini l’année avec une hausse de 10.84%, performance à comparer à l’indice Credit Suisse Hedged Fund qui s’adjuge +2.46% et à un panel de fonds d’investissement de profil de risque similaires, présents dans l’ensemble des gestions européennes, qui progresse de +6.26% pour 2023.