Reporting Gemini - Février 2024
Retrouvez l’analyse de l’évolution de notre stratégie quantitative Gémini
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2024-03-15T15:53:13.756Z
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Les données complètes de reporting sur notre fond conseillé pour le mois de janvier sont disponibles sur le site Delubac
L’enthousiasme, voire une certaine exubérance, sur les marchés actions se confirme au mois de février qui voit les grands indices battre de nouveaux records absolus. L’économie US confirme sa résilience, même si la dynamique relative des surprises indique des signes d’inversion en faveur de la zone euro en fin de mois. Les créations d’emplois aux Etats-Unis sont d’abord ressorties pas moins de deux fois supérieures aux attentes le 02/02. Revers de la médaille, l’inflation américaine (CPI du 13/02) reste aussi légèrement, mais inconfortablement, plus persistante que prévu. En particulier l’agrégat services hors loyers progresse à nouveau de 0.6% sur le mois. Ce contexte a naturellement entretenu des tensions sur les marchés de taux. En particulier les anticipations de baisses du taux directeur de la Fed sur 2024 sont passées de 170bp au plus haut de janvier à environ 85bp, désormais proches de l’indication de la banque centrale.
En revanche les marchés actions, soutenus par la croissance et les résultats d’entreprises meilleurs que prévus, n’en ont pas pâti durablement. Si les « 7 Magnifiques » ont connu des fortunes diverses, les résultats de Nvidia, redoutés mais finalement spectaculaires, ont continué à alimenter l’optimisme sur le thème de l’intelligence artificielle.
Sur le mois Athénée Gemini enregistre une progression comparable à celle du mois précédent, soutenue principalement par la hausse généralisée des indices actions. L’exposition sur cette classe d’actifs termine le mois en légère baisse, après avoir plus fortement diminué en cours de mois, les tensions sur les taux donnant lieu à des rebalancements temporaires vers les obligations. Notre modèle nous a conduit à renforcer spécifiquement les obligations souveraines à maturités courtes, et (dans une moindre mesure) très longues. Enfin les placements monétaires et assimilés (qui représentent toujours près de 40% du portefeuille) fournissent à nouveau la deuxième plus forte contribution positive par classe d’actifs.